Lancé par le gouvernement, « Villages d’avenir » accompagnera en Essonne, 19 communes rurales de moins de 3 500 habitants dans la réalisation de leurs projets de développement que ce soit en matière de de culture ou de patrimoine (mais pas que) comme, pour ce qui nous intéresse, la restauration d’une église, l’aménagement de liaisons douces, la valorisation touristique d’un site naturel, la réhabilitation d’espaces.
Les villages d’Abbéville-la-Rivière, Angervilliers, Arrancourt, Authon-la-Plaine, Boigneville, Chalou-Moulineux, Corbreuse, Fontaine-la-Rivière, Janvry, La Forêt-le-Roi, Le Mérévillois, Les Molières, Mérobert, Moigny-sur-École, Plessis-Saint-Benoist, Pussay, Richarville, Roinville et Saint-Escobile font partie de la première vague de lauréats.
Depuis le mois de janvier, ces communes bénéficient d’un appui pour une durée de 12 à 18 mois dans le cadre de ce programme porté par l’Agence nationale de la cohésion des territoires. Des chefs de projet ont été recrutés et sont placés au plus près des équipes d’accompagnement en préfecture, en sous-préfecture et au sein de la direction départementale des Territoires. Ils épauleront les communes dans le franchissement des différentes étapes de définition et de réalisation de leurs projets. Diagnostic territorial, appuis en ingénierie locale, recherche de financements publics et privés, conformité du projet aux règles administratives, prise de contact avec les interlocuteurs adaptés, ou encore repérage de projets similaires, les chefs de projets de ce nouveau programme faciliteront le quotidien des élus développeurs de leur commune.
Venant compléter d’autres dispositifs d’appui aux territoires comme « Actions cœur de ville », « Petites villes de demain »… « Villages d’Avenir » pourrait voir de nouvelles communes labellisées sous 12 à 18 mois, en fonction de l’avancement des chantiers qui vont être lancés prochainement, à Sermaise de saisir cette deuxième opportunité.
Proche de nous, le village de Roinville a été sélectionné pour une nouvelle phase de restauration de l’intérieur de son église et va bénéficier dans son projet, via la sous-préfecture, de l’assistance « gratuite » d’un chef de projet pour un diagnostic, un appui en ingénierie et en recherche de financement. Une première réunion importante a eu lieu sur place le mercredi 15 mai 2024 avec la sous-préfecture d’Étampes, l’Architecte des Bâtiments de France et la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). Vous trouverez ci-dessous le lien sur l’article mis en ligne par la mairie de Roinville.
Nous suivrons l’avancement de ce projet ambitieux au combien digne d’intérêt.
Au vu de la dette publique abyssale de la France et la charge budgétaire des intérêts de la dite dette, l’état, via les collectivités locales, sera-t-il durablement enclin à financer aussi généreusement et en très grande partie le coût de la restauration des bâtiments classées ou inscrits aux monuments historiques, sachant qu’il se désengage déjà pour les édifices des XIXe et XXe siècles dont certains désacralisés sont démolis? Ne laissons pas passer les trains des financements possibles, nous pourrions un jour avoir des regrets.
Je reste un ardent partisan de la poursuite de la restauration de notre patrimoine en général, de notre église en particulier et d’un diagnostic de notre chapelle, tout en recherchant au delà du culte à leur donner vie et un meilleur usage.
Patrick Daviot.