Il y a 150 ans, le 19 juillet 1870, c’était le début de la guerre de 1870-1871, complètement oubliée. Voici les élucubrations d’un confiné, notre fidèle contributeur Claude Hézard, sur cette guerre dans notre région.
L’Histoire de France est une longue succession de guerres mais on se souvient beaucoup plus des victoires glorieuses que des défaites cuisantes. L’une d’elles est particulièrement oubliée, pourtant proche, c’est la guerre de 1870-1871, qui a beaucoup touché nos régions.
Je ne traiterai pas l’ensemble de la guerre, dans l’Est de la France, le siège de Paris et la Commune sur lesquels beaucoup de documents existent mais plutôt la guerre proche dans la Beauce et l’Orléanais, l’histoire de l’armée de la Loire et l’occupation prussienne en Hurepoix en rappelant par quelques anecdotes ce qui s’est passé dans nos villages proches.
Après la capitulation de Sedan, le 2 septembre 1870, l’armée impériale commandée par Napoléon III, Empereur des Français était anéantie. Le gros des unités de combat de l’armée régulière était alors hors de combat La capitulation de Napoléon III provoqua un soulèvement populaire à Paris, la chute du second empire et la proclamation de la République le 4 septembre 1870. Un gouvernement provisoire fut alors créé, qui s’efforça de réorganiser ce qui restait des armées françaises en déroute. Le siège de Paris se déroula du 17 septembre 1870 au 28 janvier 1871.
Le 27 octobre 1870, le général Bazaine capitula à Metz, libérant la 2ème armée allemande qui se porta au-devant de la 1ère armée de la Loire du Général Aurelle de Pradines. Celui-ci fut vainqueur des Bavarois à Coulmiers à l’ouest d’Orléans le 9 novembre 1870, mais fut battu à Loigny le 2 décembre 1870. L’armée allemande attaque alors la 2ème armée de la Loire (Général Chanzy) qui fut battu au Mans le 11 janvier 1871.
Le 20 janvier 1871, le Gouvernement de la Défense Nationale se résolut à demander l’Armistice.
L’occupation prussienne dans nos villages du Hurepoix.
On trouve assez peu d’écrits sur l’occupation prussienne dans nos villages du Hurepoix, une petite brochure sur l’occupation de Saint Chéron, qui est en partie reproduite en Annexe, quelques mots dans le journal de la Société Littéraire de Dourdan sur l’occupation de Sermaise et un article sur celle de Dourdan. Le Corpus Etampois relate l’occupation d’Etampes et sa région, mais dans l’ensemble, nos villages n’ont pas trop souffert de l’occupation de la Seine et Oise qui dura cinq mois. Les combats de l’armée de la Loire eurent lieu plus au Sud, à Chateaudun, Loigny et Orléans. Nous détaillerons les réquisitions effectuées dans les communes à cette occasion.
Il n’y a pas de monuments aux morts, à proprement parler comme après la grande guerre 1914-1918, ou ils ont disparus. Seuls dans les églises comme Notre Dame de Sermaise et l’église de Saint Chéron subsistent des plaques où sont gravées les listes des soldats morts du village en 1870-1871.
Village de Sermaise.
Bulletin de la Société Littéraire de Dourdan N° 17 Décembre 1988.
Les Allemands prennent Paris le 18 septembre puis occupèrent l’Ile de France. Les premières réquisitions eurent lieu à Sermaise le 27 septembre 1870. Les habitants durent fournir 14 vaches, 15 hectolitres d’avoine, 12 hl. de blé, 109 quintaux de farine ainsi que les voitures destinées à transporter les denrées. Ajouter à cela le déjeuner pour 27 hommes et la nourriture pour 28 chevaux. 15 hl. d’avoine furent ensuite réquisitionnés le 25 octobre puis les 20 et 25 février 1871. Les 11 et 18 mars 1871 la nourriture pour 9 hommes et 18 chevaux fut également fournie. Comme les revenus de la commune étaient au plus bas, 34 habitants avancèrent l’argent permettant de rembourser les particuliers ayant subi des préjudices à cause des réquisitions.
Conseil Municipal en 1870-1871 :
Mrs. Boutroux, Maire , Gustave Ferrier, Adjoint
Commune de Saint Chéron.
Les éléments sont extraits d’une « Notice sur l’Occupation Prussienne de Saint Chéron » publiée en grande partie en Annexe. Pour plus de détails voir cette Annexe.
Le village de Saint Chéron n’eut pas trop à souffrir de l’occupation prussienne en 1870-1871 grâce au Maire Mrs. James et à l’Adjoint Mrs Porta qui ont joué au plus fin avec les autorités prussiennes concernant les réquisitions.
Les premiers prussiens sont arrivés le 22 septembre 1870 au nombre de 4 ou 5 puis le 25 septembre, une troupe de 20 hussards environ a commencé les réquisitions. Le maire leur fait livrer 10 sacs d’avoine en leur faisant signer un bon bien supérieur qu’il utilisera plus tard. Le 27 septembre, visite de 4 escadrons de cuirassiers qui réclament d’autres réquisitions. Le Maire fait charger 20 sacs de farine sur un chariot, protégeant ainsi les stocks du moulin de Mirgaudon.
Grace au Maire, il n’y eut que 2 vaches de livrées sur plus de 200 que comptait le village.
Après la prise du Mans, les Prussiens firent plus de 8000 prisonniers français du 17 au 20 janvier 1871
En plus des réquisitions les habitants furent imposés d’une contribution en argent de 2842 francs que le Maire réussit à faire diminuer à 900 francs avec les bons de réquisitions en nature déjà effectués et qu’il avait conservés.
Commune de Dourdan.
Extraits de l’article de Joseph Guyot « La Guerre de 1870-1871 », Bulletin de la Société Historique de Dourdan et du Hurepoix n° 42 décembre 2001.
Le 19 juillet 1870, le gouvernement impérial déclarait la guerre à la Prusse. Dourdan se réveillait, stupéfait d’avoir perdu la paix sans le savoir et le vouloir. Le sort en était jeté. A partir de ce jour-là, la ville bien tranquille et prospère ne devait plus s’occuper que de soldats.
Le dimanche matin, le 4 septembre, un coup de foudre on apprenait que l’armée était prise à Sedan avec l’Empereur et que Bazaine était prisonnier dans Metz. Paris avait fait une Révolution et la République venait d’être proclamée à trois heures à l’Hôtel de Ville.
Le dimanche 18 septembre, l’ennemi était à Montlhéry, l’ennemi était à Arpajon, c’est-à-dire à quelques kilomètres.
Mardi 21 septembre, l’ennemi apparaît ; un détachement de 38 hussards verts, venant de Limours descend la côte de Liphard, envahit la gare, brise les fils et les appareils du télégraphe et en un instant fait le tour de la ville.
Vendredi 23 septembre, on sait que l’ennemi est à Rochefort, à St Cyr, à St Arnoult où il a fait des réquisitions et qu’il est passé à St Chéron et jusqu’à Sermaise.
Dimanche 25 septembre à sept heures et demie, une compagnie de Bavarois, sales et fatigués se présente à la mairie et réquisitionne 100 kg de pain, 100 kg de viande, 100 l de vin,75 kg d’avoine etc…
Mardi 27 septembre. Des officiers réclament de la ville de nombreuses fournitures et immédiates que des pourparlers réduiront à 8 vaches, 1500 kg d’avoine, 100 kg de farine, 50 moutons, du vin et quelques kgs de sucre, café et tabac.
Vendredi 30 septembre. Quelques lettres arrivées par un ballon tombé dans le département de l’Eure, apportent des nouvelles de Paris : les opérations militaires n’ont encore rien de décisif. La capitale tient ferme et s’est résignée à toutes les éventualités de la lutte.
Mercredi 5 octobre. Le canon gronde toute la journée. Les bons bruits s’évanouissent. On reçoit des bruits d’engagement à Tours et sur la route d’Orléans en même temps que celle de Chartres. 150 mobiles tués à Epernon, Maintenon attaqué, Rambouillet est maltraitée. La bataille est sur le plateau.
Lundi 10 octobre. Les patrouilles se succèdent toutes les 2 heures. Les cavaliers vont rendre visite aux caves des châteaux de Servant et de Bonchamp. Une forte canonnade s’entend dans plusieurs directions. On se bat à Paris, on se bat du côté d’Orléans. D’Artenay, les blessés redescendent en grand nombre vers Etampes.
La guerre va continuer, l’ennemi semble s’être un peu éloigné et ses visites sont moins fréquentes. Mille récits se croisent sur la prise d’Orléans, malheureusement vrais et le 17 octobre, l’ennemi fait un mouvement sur la droite et marche sur Chartres. On prétend que Chateaudun brûle, qu’à Gallardon et Auneau se cachent des francs-tireurs.
Samedi 2 novembre, chacun commente les nouvelles : succès à Patay, concentration des allemands à Angerville. On sait que la bataille est dans la plaine. le canon gronde au loin. Mr Thiers a échoué ; Paris, que les séditieux ont voulu soulever est décidé à mener une lutte sans merci.
Décembre 1870. Il n’est pas fait mention dans l’article de Mr Joseph Guyot de la bataille de Loigny ni de celle d’Orléans. Seule note le mardi 13 décembre signale la retraite du gouvernement à Bordeaux.
Fin décembre, le thermomètre descend jusqu’à – 15 degrés, le canon ne s’en fait pas moins entendre souvent. L’armée fait dans la tristesse.
Dimanche 15 janvier. A midi, l’émotion règne dans les rues. Une colonne de 500 prisonniers français, venant d’Auneau, escortée de 76 prussiens fait son entrée dans la ville. Les malheureux ont été pris au Mans dans les combats du 9. Ils marchent comme un troupeau.
Mardi 31 janvier. Un traité se conclut. Paris va rouvrir ses portes.
Mercredi 1 février. Un armistice existe depuis trois jours déjà, on l’ignorait ici. Les conditions sont encore inconnues. Chacun respire en pensant à la paix.
Dimanche 19 février. En outre des contributions ordinaires, des douzièmes exigés chaque mois, un impôt extraordinaire de dix millions va être prélevé sur le département de la Seine et Oise. Les deux cantons de Dourdan sont taxés, le nord à 270,271 francs, le sud à 226,631. L’exécution militaire va commencer ici immédiatement pour la levée d’un impôt que tout le monde ignorait, il y a une heure. 440 hommes occuperont la ville et on devra leur fournir nourriture et logement.
Lundi 20 février. Assemblés à dix heures, les maires discutent vivement la manière dont se paiera cette contribution exorbitante. Un tableau de répartition est dressé. A Dourdan dont la part est d’une quarantaine de mille francs, la journée se passe à recueillir les souscriptions.
Dimanche 26 février. Les habitants voient s’éloigner les garnissaires. Dourdan a été rançonné à la dernière heure.
Mardi 28 février. Le soir,, un journal arrive et annonce la nouvelle de la Paix. Cette Paix est tellement douloureuse que ce jour rêvé est un jour de deuil.
Monument aux morts de la guerre de 1870 au cimetière de Dourdan
Noms inscrits sur la colonne :
Joseph A. Petit Alphonde Delarue
Albert Chrétien Leon Bouillon
Jean Gatinel Ange Baucart
Commune d’Etampes.
Extrait du Corpus Etampois : Charles Beranger- L’arrivée des Prussiens à Etampes ( récit manuscrit 1870).
Le 17 septembre 1870 nous étions complètement coupés de Paris et l’armée bavaroise avait traversé la Seine à Corbeil, marchant vers la capitale par la route d’Orléans et les autres routes du midi. Mais Etampes était tout à fait en dehors de son action immédiate.
Le lundi 19 septembre, dès l’aurore, pour la première fois, nous entendîmes distinctement le canon dans la direction de Paris. Les coups se suivaient, sourds et précipités et entraînaient un pénible ressentiment ; c’était le jour des vendanges et la population d’Etampes, répandue sur les coteaux écoutait frémissante ces coups lointains. C’est le lendemain que nous devions voir les premiers Allemands. Ils occupaient Montlhéry et Arpajon. On nous les signala à Etréchy, où quelques habitants de la ville, plus curieux que les autres, s’empressèrent d’aller et jugèrent même à propos de leur payer à boire. Les dragons acceptèrent, mais au courant de leur métier, empoignèrent quelques uns des curieux pour leur servir d’otages.
Samedi 24 septembre à midi, un détachement assez important arrivait à Etampes. Ils venaient du coté de Paris par la grande route et se composait d’un groupe d’une soixantaine de dragons qui traînait derrière lui un chariot chargé de quelques sacs d’avoine réquisitionnés en route et pensant en obtenir davantage à Etampes. Mais, devant le refus de la municipalité, le commandant, ne se trouvant pas en force, se décida à ramener ses hommes par où ils étaient venus. Tous ces détachements provenaient d’un corps de cavalerie plus considérable qui bivouaqua la nuit sur la route de Paris et poussa le lendemain, le dimanche 25 septembre, une reconnaissance jusqu’à l’église Saint Martin mais toujours sans rien prendre. Cette fois on compta 40 cavaliers.
Les batailles de l’Armée de la Loire.
La bataille de Chateaudun 18 octobre 1870.
Le 18 octobre 1870 marque une phase décisive dans la guerre franco-allemande de 1870-1871. Cet événement montre un déchaînement de violences sur une ville et sa population, jusqu’à incendier presque la moitié de la ville pour avoir résisté à l’envahisseur.
En effet, un noyau de francs-tireurs semaient la terreur en Beauce depuis septembre 1870, avec comme base la ville de Chateaudun. Plusieurs coup de main ayant eu lieu contre les troupes allemandes, le commandement allemand devait placer Chateaudun comme cible prioritaire.
Le 18 octobre vers midi, un corps de 12000 Prussiens et Bavarois équipés d’artillerie et de cavalerie attaque la cité dunoisel avec la ferme intention d’anéantir les francs-tireurs, surtout les francs-tireurs de Paris, cette unité ayant mis à mal les Prussiens à Ablis le 8 octobre et ayant fait 69 prisonniers. Voici le résumé de cette journée terrible, le 18 octobre 1870 lorsque les troupes prussiennes se présentèrent devant Chateaudun. Quelques gardes nationaux, une poignée de volontaires, un corps de francs-tireurs, 1200 hommes en tout occupaient la ville. Lorsque les Uhlans de l’avant-garde ennemie se présentèrent, des ouvriers du chemin de fer se jetèrent sur eux, n’ayant pour armes que leurs outils. Puis la ville se couvrit de barricades. De midi à 9h du soir des canons envoyèrent sur la ville leurs obus. Les murs s’écroulaient, les toits s’effondraient, les flammes de dix incendies montent vers le ciel mais les défenseurs de Chateaudun tiennent toujours.
Les Batailles d’Orléans.
Les batailles se composent de deux mouvements bien distincts, les 11 octobre 1870 et 5 novembre avec la prise et l’évacuation d’Orléans par le premier corps bavarois, puis du 2 au 4 décembre 1870 alors que l’armée prussienne est dirigée par le prince Frédéric Charles.
A Artenay le 10 octobre 1870, l’avant-garde française, forte de 8000 hommes 16 canons, rencontre l’armée prussienne de 14000 hommes et 100 canons. Les français sont battus et se replient dans la forêt d’Orléans perdant 900 hommes alors que les prussiens en perdent 200. Les prussiens décident de ne pas attaquer de front et s’infiltrent jusqu’à la Chapelle Saint Mesmin. Les prussiens envoient un parlementaire pour demander l’occupation d’Orléans en menaçant de bombarder la ville. A 10 h. Aurelle de Paladines ordonne l’évacuation de la ville
Le 5 novembre 1870 les Bavarois évacueront Orléans.
Après la bataille de Loigny le Général Aurelle décide de se retirer dans le camp retranché d’Orléans et la bataille a de nouveau lieu du 2 au 4 décembre 1870. Le quartier général français était dirigé par le Général Aurelle de Paladines. Le quartier général allemand était à Artenay avec le Prince Frédéric Charles de Prusse avec 30.000 hommes face à l’Armée de la Loire comprenant 80.000 hommes. Les pertes pour ces deux jours furent de 1700 tués coté Prussiens et 7000 tués et blessés pour l’Armée de la Loire.
La bataille de Loigny – 2 décembre 1870.
C‘est au cœur de la plaine de la Beauce, à Loigny, que se joue une terrible bataille au cours de la guerre de 1870-1871. Neuf mille hommes y sont tombés en quelques heures, ce qui marque la mémoire collective dans les environs. Le village de Loigny, au centre des combats a créé un musée et le village porte son nom, Loigny la Bataille. La bataille s’est déroulée au nord d’Orléans sur le territoire des communes de Terminiers, Loigny, Lumeau et Poupry à 14 km de Patay le 2 décembre, à la fin de la guerre Cet affrontement qui opposa 3 corps de l’Armée de la Loire à l’armée allemande coupa à l’armée française la route de Paris et annonça la fin de la campagne de l’armée de la Loire et amorça la défaite de la France.
L’armée française est l’armée de la Loire sous la direction du Général Chanzy, 45.000 hommes et comprend le 16ème Corps Général Chanzy, le 17ème Corps Général De Roonis et le 15ème Corps. L’armée allemande sous la direction du Grand-Duc de Mecklembourg comprend 35.000 hommes Il y aura des 2 cotés 4000 tués. Au cours de ces combats, il y aura une charge du 17ème Corps sur Loigny dans le but de reprendre le village par le Général de Roonis. Ce dernier sera grièvement blessé à la cuisse. La charge continua atteignit Loigny, mais se heurta à une contre-attaque de deux bataillons ennemis. Le 16ème et 17ème Corps entreprennent une retraite confuse.
Le héros de la bataille de Loigny, Louis Gaston de Roonis
Il est né à Pointe à Pitre en 1825 et il meurt à Paris le 15 août 1887. C’est un officier de l’armée française qui s’est particulièrement illustré à la bataille de Loigny où il perdit une jambe. Il fait ses études à l’école militaire de St Cyr et à l’école d’application de cavalerie de Saumur. Il commande en Algérie puis en Italie où il est à la tête de la charge de son escadron à la bataille de Solférino. Il est nommé Général commandant du 17ème Corps de l’Armée de la Loire. Il a combattu en 1870 à la tête des Zouaves Pontificaux et des volontaires de l’Ouest à Loigny. Grièvement blessé lors des combats, il fut amputé de la jambe gauche le 4 décembre 1870. Officier très pieux, il fut anobli par le pape Léon XIII et titré « Comte Romain et de la Soule » en 1880.
Mais qui étaient ces zouaves pontificaux que commandait le général de Roonis ? Il faut rappeler succinctement quelques faits historiques. Afin de réaliser l’Unité Italienne, Victor Emmanuel II, Roi de Piémont et Sardaigne fit alliance en 1859 avec Napoléon III, pour déclarer la guerre à l’Autriche qui occupait une partie de l’Italie. L’Autriche fut vaincue, mais après diverses péripéties, les troupes révolutionnaires menées par Garibaldi envahirent les Etats Pontificaux. Le Pape Pie X fit alors appel à Napoléon III qui envoya une brigade française, les zouaves pontificaux. Les Garibaldiens furent battus en 1867 mais du fait de la guerre de 1870, le bataillon français fut rapatrié.
Pour en savoir plus sur la chronologie de la guerre de 1870-1871 et sur l’occupation prussienne à Saint Chéron, je vous invite à lire mon article dans sa version complète que vous trouverez en pièce jointe.
La guerre de 1870 1871 en Hurepoix, Beauce et Orléanais
Bonne lecture .
Claude Hézard.
Article mis en ligne par Patrick Daviot.
Autre pièce jointe, carte explicitant les mouvements de troupes lors la guerre Franco-Allemande de 1870 1871.